Merri Scheitlin-Nordman

Vit et travaille à Paris

Biographie

Merri Scheitlin-Nordman:

“Je suis une Américaine vivant à Paris et originaire de Chicago, Illinois. Mon diplôme en illustration médicale m’a donné l’opportunité de venir à Paris pour illustrer des interventions chirurgicales. Après 40 ans à n’illustrer que les muscles, les os et les artères, j’ai enfin eu le temps de poursuivre ma propre voie artistique. En expérimentant différentes techniques; à l’huile, à l’acrylique et à la gouache, je me suis découvert une passion pour le pastel sec. Cette technique pendant “l’âge d’or “nous a donné des œuvres de Quentin La Tour, Redon, Chardin, Mary Cassatt et Degas. La luminosité, la couleur intense et la texture veloutée ajoutent à l’émotion de travailler les pastels. J’ai la sensation de dessiner avec la couleur.

Mon travail explore les motifs, les surfaces et la couleur dans des compositions complexes. Les personnes et les objets du quotidien se rejoignent dans une nouvelle vision.” Formation: 1974: B.S. en art médical: University of Illinois Chicago Medical Center (diplôme de 5 ans) 1976: M. Ed. : Université de l’Illinois Champagne-Urbana 1978: Membre associé de l’Association of Medical Illustrators (AMI) 1994: Illustrateur médical certifié: CMI

Emotion – Couleurs du pastel : Tel est le titre choisi par le peintre Merri Scheitlin-Nordman pour l’une de ses exposition d’une cinquantaine de pastels. Le Pastel de Merri est un mélange de kaolin, d’agar-agar et de pigments, tout un ensemble coloré, magique, magnifié par Marie Cassat, Degas, Odilon Redon, Manet, , Quentin de la Tour, modeste bâton de craie qui bien qu’utilisé avec douceur fait éclater la couleur en mille facettes. D’où le bonheur de ses expositions : natures vivantes, paysages, portraits … le talent de Merri est multiple, paisible, coloré, par instants abstrait et presque photographique. “Ce que je vois dans ces tableaux, c’est la nature, donc la vie. L’objet comme l’humain a un visage: ” objets inanimés, avez vous donc une âme” dit le poète. Un autre lui répond ” un pur esprit s’accroit sous l’écorce des pierres” D’Alphonse de Lamartine à Gérard de Nerval, la même question se répète. Le peintre peut il y répondre ? C’est là tout ce que nous attendons de lui. Il se pourrait que la réponse très silencieuse de Merri se trouve dans les vagues tumultueuses du Pacifique qu’elle aime et qu’elle peint si bien. Merri aurait dû être mon amie d’enfance. Il n’y a d’amis que d’enfance; s’il nous arrive , ce qui est le cas, de devenir amis à l’âge adulte, c’est qu’une part d’enfance a survécu en nous aux vicissitudes de l’âge. Le bonheur que j’éprouve en regardant ce que Merri propose à nos yeux est une joie complète, un cadeau. Quelle chance d’avoir une amie capable de vous offrir de tels cadeaux! ” Texte de Jacques Tomasini

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