Poumi Lescaut

Vit et travaille à Paris et dans le Perche.

Biographie

Poumi LESCAUT peint, chante, danse, chorégraphie, écrit.

“Ma peinture puise son inspiration dans la Nature, le cosmos et la danse des énergies que je perçois dans la vie.

Dire quelque chose de soi et du monde à travers la peinture, est un moyen de rendre visible ce qui ne peut se dire en mots, d’exorciser des traces énergétiques, de révéler des mémoires enfouies, de laisser monter des visions reçues des multiples facettes de l’existence et expériences de vie, de l’insaisissable et du cosmos où l’on vit et qui nous traverse.

La vie, la danse, ses rythmes, ses spirales d’énergies, son architecture interne, la concentration sur un œil unique au centre du corps, la Nature, la méditation sont mes guides, ainsi que mon travail de thérapie énergétique.

Et bien sûr la découverte des cultures du monde qui m’ont nourries, surprises, bousculées par les miroirs qu’elles m’ont tendus, pour révéler d’autres espaces. Leurs parfums, leurs couleurs se sont infiltrés dans mon imaginaire…

Pour oser entrer dans une toile vierge, c’est le silence de la nature qui m’apporte le vide intérieur dont j’ai besoin pour entrer dans une toile vierge.

La créativité est partout présente dans la vie et c’est en changeant de regard sur les choses qu’elles se recréent, prennent une nouvelle vie.

La pratique de plusieurs langages artistiques au fil de ma vie – dont chacun a ses lois propres – oblige à trouver le fil qui les relie, et le yoga qui justement signifie « lien » y contribue.

Mais c’est la danse intérieure qui active tous ces langages, car quand on est danseur on le reste toute sa vie, elle se répand alors partout…tout en s’effaçant pour laisser apparaître les choses… Relier visible et invisible… “

“ Née à Anvers en Belgique , elle vit et travaille à Paris et dans le Perche quand elle ne parcourt pas le monde. “

“Je danse depuis mon plus jeune âge, et j’ai vécu à Bruxelles jusqu’à mes 22 ans. Après avoir participé à la création de « Roméo et Juliette » de Maurice Béjart, je quitte Bruxelles définitivement pour Paris. Danser était une sorte de nécessité absolue, la sève qui me permit de rester en vie.

La peinture fut présente très jeune de par mon amitié profonde avec l’artiste Evelyne Axell, je posai souvent pour elle et elle fut la première qui me demanda de lui enseigner la danse (j’avais alors 18 ans) ! C’est dire qu’elle ouvrit tout grand mon regard sur l’art plastique et sa vision très féminine de l’aborder..

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Voyant la vie comme une danse, elle s’est répandue dans toutes ces formes d’expression : la peinture, le chant, l’écriture ; à ce jour la création est UNE quel que soit le langage. L’axe qui rassemble ordonnance et harmonise le tout est le yoga kundalini.

La transmission par la pédagogie du yoga, de la danse et du chant, alliée à une formation en psychologie m’ont conduite à l’art-thérapie, source d’inspiration autant pour ma création que pour celui qui inscrit la toile dans son cadre de vie.

En 1975 naît ma première compagnie de ballets qui se produit en France (dont une résidence à l’Opéra Comique de Paris), en Europe, à New-York, en Inde, en Afrique, aux Antilles…Ma relation intime avec Jean Michel Folon – qui fit les décors de mon ballet « SOIF ! » – m’influença aussi par sa manière poétique de voir le monde, de répandre la couleur et d’ouvrir l’espace.

L’Inde est ma deuxième patrie, j’y ai dansé dans toutes les villes possédant un théâtre, et enseigné à des artistes indiens dans diverses régions, ce qui m’a fait aussi rencontrer des peintres – dont Piraji – et des architectes vivement interpellés par ma création.

Mais c’est surtout la magie de ce pays qui a imprégné mon imaginaire et donc ma peinture. J’ai souvent travaillé les hivers en Inde à Auroville surtout avec le « Auroville Theater Group », ma recherche a conduit à la création des programmes pédagogiques : l’Atelier-Corps-Théâtre et la Voice Therapy.

Ecrivaine, je relate ma rencontre avec un être hors du commun dans le livre “Balayogi l’Alchimie du Silence” qui vient d’être publié pour la troisième fois, l’histoire incroyable (mais vraie) qui transforma complètement mon regard au monde…

Plus tard c’est un recueil de poésie haikus « chanter le silence » et suite à mon amitié avec Carolyn Carlson elle en fit les calligraphies . Ce petit recueil vit le jour tout à côté de mon atelier… inspiré par mon chat.

Un livre sur 50 ans de recherche par le langage du corps est paru récemment aux éditions Accarias l’Originel : « Dansez ! Le corps livre de connaissance » un parcours qui va de la création à la pédagogie, à l’art thérapie, au lien entre divers langages artistiques, à l’ouverture d’un espace autre par le Silence.

J’ai également enregistré 5 albums de chants sacrés d’orient donnés en concert, c’est dire l’importance de la musique dans ma peinture, avec des goûts cependant très éclectiques, c’est aussi elle qui m’emmène.

Après avoir peint en autodidacte j’ai travaillé à Paris à l’atelier Nicolas Poussin avec Jean-Claude Athané essentiellement le dessin durant plusieurs années, puis avec le peintre Gérard Boucher la technique de l’huile.
Mon mentor est Zao Wou-ki qui est pour moi, le peintre cosmique par excellence. Je sens souvent sa présence lorsque je travaille…
Mon atelier est depuis 18 ans en pleine nature dans le Perche où la présence des oiseaux et le silence des arbres et des étoiles me sont essentiels pour peindre…

Toutes ces influences et ces langages se rassemblent en une fournaise où se marient les contraires pour en explorer l’unité… “

Vous pouvez trouver d’autres informations sur Poumi sur son site : www.poumi.com

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